Du bellay
Tout d'abord nous pouvons affirmer le caractère lyrique de ce discours en effet Du Bellay met en avant ses sentiments non seulement par la récurrence de la première personne du singulier « je » , « mon » , « ma » indiquant dans ce contexte une relation avec la France , de l'interjection « hélas » dénonçant sa mélancolie , mais aussi par la disposition inversée de l'anaphore « reverrais-je » impliquant un questionnement de la part de l'auteur ,et traduisant un sentiment de nostalgie .Par ailleurs l'auteur utilise aussi l'opposition entre le passé « qui conquit », « est retourné »et le futur « reverrais-je » afin de renforcer l'idée de regrets. L'expression des sentiments , liée aux regrets est donc omniprésente par l'intermédiaire de ces procédés .
En outre nous remarquons que Du Bellay se montre très attaché à ses racines , en effet il nous décrit son pays natal tel un lieu familier très regretté qui est plus important à ses yeux que tout autre pays . Il nous le prouve en utilisant l'anaphore « plus » qui est destiné à désigner la préférence qu'il a pour la France .De plus nous remarquons dans ce sonnet deux enjambements ainsi qu'une ponctuation forte qui permet de marquer l'enthousiasme de Du Bellay lorsqu'il évoque sa province « Quand reverrais-je , hélas , de mon petit village Fumer la cheminée , et en quelle saison reverrais-je le clos de ma pauvre maison ».Ainsi nous apercevons également l'emploi de