Du bellay
C’est à Poitiers, où il est envoyé pour étudier le droit, qu’il commence à s’intéresser à la poésie. Il se lie d’ailleurs à cette époque avec Ronsard, avec qui il est introduit au collège de Coqueret à Paris. Là, sous l’influence de son professeur Jean Dorat, il décide de former un mouvement appelé au début la ’’Brigade’’ puis, dès 1553 la ’’Pléiade’’. [1]
Un des objectifs des auteurs de la Pléiade est de mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus, etc, pour en faire une véritable langue littéraire.
Plus tard, Du Bellay quitte la France pour accompagner un cousin de son père à Rome, mais il est extrêmement déçu par la ville mythique de l’Antiquité. Le regret et la nostalgie de son pays s’emparent alors de lui.
Principales œuvres : Les Regrets (1558) : recueil de poème écrit lors de son voyage à Rome comprenant 191 sonnets d’alexandrins. Son sujet principal est son retour dans son pays natal. Défense et illustration de la langue française (1549) : manifeste littéraire qui rassemble les idées des poètes de la "Pléiade" concernant l’enrichissement de la langue française, appelée à devenir une langue de référence. L’olive (1549) : recueil de poème qui célèbre une maîtresse