Du Bellay
André Durand présente
Joachim du BELLAY
(France)
(1522-1560)
Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ses poèmes ‘’France, mère des arts…’’ et ‘’Heureux comme Ulysse…’’).
Bonne lecture !
Ayant renoncé à la carrière militaire, il décida, sous l’influence de Pelletier du Mans, de s’adonner à la poésie. Partageant la ferveur humaniste de Ronsard (qu’il avait rencontré en 1547), il suivit les leçons de l’hélleniste Jean Dorat au collège de Coqueret (1547-1549) puis rédigea :
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“Défense et illustration de la langue française”
(1549)
Essai
Ce manifeste littéraire exposait le programme des poètes qui constituaient la Brigade (qui devint la Pléiade en 1553). Les «latinisants» taxaient la langue française de barbare. Joachim du Bellay avait été impressionné par «le miracle italien» opéré par Dante qui, ayant poursuivi l’objectif politique de rendre la langue vulgaire «illustre», avait fait de l’italien une langue littéraire, Il prit donc la défense de la langue française en déclarant que, si elle était pauvre, elle pouvait s’enrichir et «s’illustrer» par le recours aux néologismes ou par le rajeunissement des mots anciens. C’est ensuite par le difficile apprentissage du métier poétique et «l’imitation originale» des auteurs et des genres antiques que les poètes obtiendront l’immortalité dans la langue française.
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S’inspirant lui-même de l’exemple italien (particulièrement de Pétrarque), Joachim du Bellay donna :
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‘’L’olive’’
(1549)
Recueil de sonnets
Commentaire
Le titre est peut-être un anagramme de Mlle Viole. Adhérant à l’idéalisme platonicien, du Bellay exhortait son âme à «reconnaître