Du Bellay
Introduction
“Déjà la nuit en son parc amassait…” est l’un des 115 sonnets qui constituent le recueil L’Olive de Joachim Du Bellay, poète de la Renaissance et membre de la Pléiade. Ce poème est plus précisément le 83eme sonnet de l’Olive, son premier recueil. L’Olive est publiée entre 1549 et 1550, à la même date que Défense et Illustration de la langue française de ce même poète. A l’écriture de son premier recueil Du Bellay se nourri d’un thème de Pétrarque. Ce sonnet respecte les règles du sonnet italien et est écrit en décasyllabe. Ce recueil célèbre une maîtresse imaginaire et ce sonnet raconte un souvenir poétique. Comment le poète exprime-t-il son amour à travers la description ? Nous étudierons le texte par le biais d’une analyse linéaire.
Développement
Premier quatrain :
Nous trouvons une allégorie et une personnification du jour et la nuit. L’auteur compare la nuit fugace : « vagabonde » ; « fuyant » à une bergère qui rassemble son « troupeau » et les amène dans une « caverne ». La nuit fui donc le jour. Nous retrouvons des échos mythologiques. Second quatrain :
Nous constatons une métaphore du paysage a l’arrivé de l’aube. L’Indes se situant a l’Est, le soleil se lève donc de l’Indes : « Indes rougissantes ». L’aube devient aussi une jeune femme « blonde ». Ceci corresponds a l’image qu’un adolescent se fait.
Premier tercet :
La mythologie est omniprésente dans cette strophe, en effet l’étoile peut représenter Vénus qui est un thème populaire des poètes de la renaissance. Les « nymphes » venu « d’occident », donc de l’Est et de ce fait du coté opposé au soleil. La « nymphe représente la déesses eaux.
Second tercet :
Dans la chute de ce poème, le poète a honte et rougit : « teint colore » car il termine son poème sur sa femme aimé.
Conclusion
Ce sonnet de Du Bellay possède une unité de sens dans la mesure où à chaque strophe correspond une unité de sens. En effet la première strophe traduit un personnage, la