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DU DEBUT DU XXème SIECLE A AUJOURD’HUI. QUESTIONS

13. L’écrivain
1.3.1 L’écrivain peut il vivre de sa plume ? Pour répondre à cette question, nous allons nous aider des docs 7,18 et 19. a. Plusieurs jobs pour survivre

Contrairement à ce que l’on croit, la littérature ne suffit pas à l’homme pour vivre. Les auteurs sont souvent anonymes et leurs meilleurs bouquins se vendent entre 1000 et 2000 exemplaires. Peu sont les auteurs en Belgique qui survivent juste grâce à l’aide de leurs histoires. La plupart du temps, il leur faut plusieurs boulots, comme faire de la lecture publique, être chroniqueur dans la presse, intervenir dans le milieu scolaire. D’autres, plus chanceux, parviennent à décrocher des droits d’adaptation cinématographique.
« Ce n’est pas une calamité de devoir travailler ailleurs, un romancier peut avoir plusieurs passions dans la vie ». Jacques Bens

b. Que sont les droits d’auteurs ?
Lorsqu’un livre est vendu, l’auteur ne reçoit pas l’intégralité des gains. Il touche un certain pourcentage, fixé par un contrat signé avec l’éditeur. En général, le pourcentage est de 10% pour un roman. Donc les droits d’auteurs sont les droits que lui rapporte la vente du livre.
Dans les maisons éditoriales aisées, le pourcentage minimum et de 8% (alors que dans les autres, plus « petites » cela peut descendre à 3%) et peut augmenter jusqu’à 12, voir 14% si le livre dépasse les 10000 exemplaires. L’auteur devra quand même attendre 6 mois après la clôture de l’année où a été vendu le livre ! Prenons un exemple :

Le livre de Mr. X est vendu à 2000 exemplaires, 15€ pièce. Il signe un contrat avec une maison d’édition, où l’on lui promet un pourcentage de 10%. Ses bénéfices totaux seront de 3000€, mais il devra attendre au moins 1an et 6 mois avant de toucher cet argent ! c. L’à-valoir
Nous avons vu que l’auteur reste sans revenu durant plus d’une année et demie. Pour subvenir à ses