Du moyen-âge à la société moderne, évolution des espaces urbains
I – VILLE ANCIENNE (jusqu'en 1800)
Valeurs sociales, mentalités, mode de vie
Au moyen-âge, la société est une société de groupe, avant tout structurée par la religion. En effet, la religion suscite un sentiment d'appartenance à un groupe, à une communauté de croyants. Elle hiérarchise cette société où le pouvoir politique n'est que le médiateur entre le divin et terrestre. Le roi, représentant de dieu sur terre, est au sommet d'une société très hiérarchisée et inégalitaire.
À cette époque « l'individu » comme on l'entend aujourd’hui n'existe pas. Il n'a pas d'identité, mais se caractérise avant tout par son appartenance à un groupe, qu'il s'agisse de la famille, d'une paroisse, etc. Ainsi personne n'est jamais seul, il n'existe aucune notion d'intimité. Il en résulte alors que la juxtaposition de petits groupes constitue la société de l'époque.
La notion de famille n'est pas non plus la même qu'aujourd'hui, puisqu'elle désigne l'ensemble des être qui vivent sous le même toit ou sous l'autorité d'un « paterfamilias ». Il n'existe pas de notion de vie privée, ou de distinction entre espace privée/public. Tout le monde surveillait tout le monde et savait tout de chacun.
La proximité spatiale qui règne à cette époque est également accentuée par la faiblesse des déplacements, puisqu'il y a