Du rhum, des femmes - soldat louis commentaire
Nous allons étudier cette chanson parallèlement à « Dans le port Amsterdam », de Jacques Brel ; nous avons pu voir précédemment que cette dernière oeuvre traitait du mode de vie et du comportement des marins une fois à terre d'un point de vue exterieur. « Du Rhum des femmes » quant à elle, est une chanson qui pourrait être écrite et chantée par des marins, car la narration se fait à la première personne, et décrit le ressentit de ces hommes en mer. Ainsi, la parralèle est interessante car elle permet de comparer la perception des marins par la population, puis les faits réels décrits par les marins eux mêmes.
Nous commencerons par aborder les points communs entre les deux textes, puis les divergences dans une deuxième partie. Nous conclurons ensuite sur l'image de ces hommes de la mer en s'appuyant sur les arguments développés précedemment.
Tout comme dans « Dans le port d'Amsterdam », de Jacques Brel, chaque paragraphe est attribué à un sujet précis. Le premier, qui est en fait le refrain, se rapporte à l'alcool. En effet, « bière » est cité une fois, « rhum » deux. De plus, le refrain ponctuant à l'origine chaque passage d'un couplet à l'autre, ces mots sont répétés tout du long de la chanson (le refrain est chanté six fois), donnant à l'auditeur une impression de grande quantité et d'habitude, de récurrence. De plus, dans le troisième couplet, la fréquentation des bars est sous-entendue par la phrase « Blessure de guerre cul de bouteille coup de couteau/tant qu'il y aura des comptoirs, on aura des héros ».
Le troisième paragraphe a pour sujet la femme. Dans le texte de Brel, il y en a deux dans la vie du marin ; son épouse infidèle et pour laquelle il n'a aucune affection, et la prostituée du port, qu'il appelle à la fois « batave » et « dame », qu'il « baise » comme un objet et rend hommage en levant son verre. Dans «Du Rhum, des femmes », il n'y a qu'une femme décrite, qu'on suppose prostituée et épouse confondue, et elle