Dynamique de groupe
- 'On ne peut pas ne pas communiquer'
Ce premier principe est le fondement de tous les autres. En effet, dès que deux personnes ou plus sont ensemble, elles communiquent, qu'elles le veuillent ou non, par la parole ou par le silence, intentionnellement ou pas.
Mais que se passe-t-il lorsqu'on tente à tout prix de ne pas communiquer ? On peut soit rejeter la communication (ce qui n'est pas facile car contraire au savoir-vivre), soit annuler la communication, en tenant des propos décousus, ce qui peut faire croire aux autres que l'on est fou.
- 'Le contenu de la relation'
Une communication, en particulier verbale, contient une double information : non seulement sur le contenu du message, mais également sur la manière dont le récepteur doit entendre ce message, et donc sur la relation qui doit s'instaurer entre les partenaires.
D'où l'insistance de P. Watzlawick sur la 'métacommunication', ou communication sur la communication. C'est le cas lorsqu'on déclare : 'Mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire' ou 'Ceci est un ordre'. Selon P. Watzlawick, l'aptitude à métacommuniquer de façon satisfaisante est 'la condition sine qua non d'une bonne communication'.
La pathologie survient lorsque deux personnes confondent contenu et relation. C'est ce qui arrive si elles polémiquent sur un élément de connaissance alors que le véritable enjeu n'est pas de déterminer ce qui est exact (discussion sur le contenu), mais de savoir qui aura le dernier mot (discussion sur la relation).
Dans toute discussion, chaque partenaire exprime (souvent implicitement) à l'autre la manière dont il se voit lui-même et, par là même, la manière dont il aimerait qu'on le voit. Face à cela, trois réactions sont possibles : la confirmation, le rejet, le déni. Cette dernière attitude est la plus déstabilisante.
En effet, le rejet, si pénible soit-il, présuppose une certaine reconnaissance de l'autre. Il équivaut au message : 'Vous avez tort', tandis