Dynamique des groupes
I. Expérience de Asch
L’expérience fut évidemment testée sur plusieurs sujets. La majorité des sujets ne se sont pas soumis à la tendance générale du groupe, mais environ 33 % (un tiers quand même) sont allés dans le sens du groupe au détriment de leurs propres convictions.
Après la vue des bons résultats, la majorité des sujets ont donnés comme excuses leur « mauvaise vue » justement pour se dédouaner des responsabilités de leurs réponses et justifier cela comme étant externe à leur volonté.
L’individu redoute principalement le conflit avec le reste du groupe. Il s’autocensure lui-même sans avoir eu de menaces préalables.
Les principaux facteurs principaux qui influent l’individu au sein du groupe :
Le nombre de personne dans le groupe : A partir de 3 personnes face à l’individu, la probabilité qu’il s’affirme diminue.
L’unanimité du groupe : Si un autre individu (sujet 2) ne se conforme pas au groupe, l’individu va affirmer sa position (même si la position du sujet 2 n’est pas la même que celle du sujet 1). Mais si le sujet 2 (le sujet partenaire se rallie à nouveau au groupe, le conformisme augmente à nouveau et le sujet 1 va aussi aller dans le sens du groupe.
D’autres facteurs influent aussi l’intensité du conformisme ou non (sexe, culture, ambiguïté du stimulus, cohésion du groupe...). C’est une expérience qui est toujours valable aujourd’hui. En effet, dans les organisations (qu’elles soient petites ou grandes), les individus vont se conformer au groupe auquel ils sont rattachés. Même si il n’y a pas de sanctions explicites au fait de suivre ou non le groupe, l’individu va préférer suivre les positions du groupe et mettre ses positions personnelles de côté, plutôt que de risquer le conflit et être petit à petit exclu du groupe, le fait de suivre le groupe l’aide généralement à renforcer le sentiment d’appartenance au groupe.
Le conformisme peut, dans certains cas faire avancer de manière productive