Depuis la fin des illusions de croissance de la période des « trente glorieuses », la Science Régionale a apporté une catégorie nouvelle d'organisation spatialisée d'acteurs : le « territoire ».
L'émergence du phénomène est reconnue au niveau international et amène avec lui des mots particuliers et des analyses propres à chaque pays et à chaque contexte. Et dans ce cadre la question de la dynamique territoriale, fait à son tour l'objet des réflexions attachées au développement des territoires, régions, et pays...
Certes l'apparition des dynamiques territoriales a permis d'enrichir les analyses ; de l'innovation (les « réseaux technologiques », les « Clusters » et les « Valleys »), de l'adaptation à la globalisation, des réinsertions industrielles et des mutations d'espaces ruraux ou encore de redynamiser certaines perspectives dans des modèles de développement.
Elle redéploie l'espace qui cesse d'être un support ou une projection dans l'étendue mais il prend plutôt la définition de construits socio-économiques et culturels sur un milieu donné et devient donc partie prenante des histoires des lieux, des chronologies, des trajectoires, des apprentissages, des pratiques et représentations de l'espace qui renvoient aussi à l'acteur et au système d'action global entretenu, comme composante structurante du tissu territorial.
Avec le temps l’analyse spatiale prend un autre chemin. Elle devient plus complexe et plus minutieuse dans ses approches en tentant de se renouveler pour suivre les divers mutations et changements suite à la globalisation et à la mondialisation qui a donné au monde cette fois ci l’image d’un « petit village » dit-on.
Contrairement aux avancées de certains théoriciens la globalisation avec ces différents apports et malgré les contradictions des débats sur le sujet. Cette dernière avec ce qu’elle a apporté ; la propagation des nouvelles technologies de communication et l’essor des transports ne se sont pas traduits par la « dissolution du