Début de commentaire sur albert camus, le premier homme
Nous débutons par les changements de Catherine Cormery. Nous le voyons à travers le point de vue de son fils. Il nous décrit sa mère en remarquant de récents changements. Elle s'habille «plus coquettement» (ligne 2), et un champs lexical de la couleur «couleur claire», «rouges aux joues» (ligne 3)ce qui représentent une renaissance. Lorsque Catherine Cormery revient avec les cheveux «coupés», ce qui l'a rend d'après Jacques «rajeunie et fraîche» (ligne 17), c'est adjectifs mélioratifs, met en avant ce renouveau, mais ce changement déplaît à sa belle-mère. Nous enchaînons sur le choc de ces deux générations, dont la grand mère ne se gène pas pour lui faire remarquer en passant par les menaces et les insultes. «la fausse gaieté» (ligne 17-18) de Catherine s’effacera pour laisser place à une affliction, «toute la misère et la lassitude du monde s'éteint peinte sur son visage» (ligne 23-24), cette hyperbole montre à quel point Catherine est anéanti. Après ces paroles, Catherine «s'était précipitée en pleurant dans sa chambre, sur le lit» (ligne 26), «elle avait enfoui son visage dans l'oreiller» (ligne 28), cette position fœtal, nous fait, penser à une régression vers l'enfance de la mère, Jacques la voyant dans cet état, ne peut se résinier à ne pas intervenir. Cette intervention de l'enfant, repose sur le fait de réconforter sa mère, il s'effectue alors une inversion des rôles. Il effleure un dialogue au discours direct, «maman, maman» (ligne 30), «tu est très