J'ai choisi de présenter Le jour où j'ai raté le bus de Jean-Luc Luciani, édité en 2003 aux éditions Rageot. Deux illustrateurs ont participé à ce livre, Antoine Guillopé pour la première de couverture et Olivier Blazy pour les illustrations du texte. Jean-Luc Luciani a longtemps concilié sa passion pour l'écriture avec son métier d'instituteur. Il a écrit de nombreux romans pour la jeunesse dont l'histoire se déroule à chaque fois à Marseille.
C'est l'histoire de Benjamin, un jeune infirme moteur cérébral qui se retrouve bousculé dans ses habitudes à cause d'une panne de réveil. Par une rencontre malintentionnée, il se retrouve perdu dans Marseille et découvre un monde inconnu, fait de rencontres inattendues et l'expérience de la liberté.
Le genre de ce livre est le roman, il allie deux formes littéraires : l'aventure et la forme psychologique. Différentes tonalités s'enchevêtrent : une tonalité humoristique, lorsque c'est le héros qui fait la narration et une tonalité plus dramatique quand l'on voit l'impuissance des parents face à la disparition de leur fils.

La structure de l'oeuvre est bien connue des élèves de cycle 3 car c'est celle que l'on retrouve dans la plupart des contes traditionnels : c'est la structure quinaire.
Situation initiale : Benjamin nous explique à quoi ressemble ses journées tout en présentant les personnes qui lui sont proches, qui font partie de son quotidien. On découvre également l'origine du handicap de Benjamin et ses conséquences. Cette situation initiale représente les trois premiers chapitres. Ceux-ci sont très importants car ils nous exposent les problèmes de Benjamin et nous montrent que sa vie est régulée par la répétition de rituels (se coiffer d'une raie entre 7h et 7h10, compter les corn flakes de son bol, avoir sa place dans le bus, ...).
Elément déclencheur : Le réveil n'a pas sonné. Tous les rituels de Benjamin sont bouleversés.
Péripéties : Celles de Benjamin (ses rencontres, ses visites dans différents lieux de