Débuts(réflexion)
C’est alors que le jeune Baronet, bien qu’il n’ait de baron que le nom, quitta son imposant majordome et sorti de sa magnifique résidence en bordure de foret pour se diriger vers le petit village de firespire. Petit village en effet, car en fait, seul quelques trois cents personnes y vivaient. Pour la plupart, de riches salopards, vous me pardonnerez le terme, qui se sont efforcés, toute leurs vie de s’enrichir pour nourrir… leurs portefeuilles -tout en vidant ceux des autres, c’est tout de même plus amusant-. Des " exerçants ", d’honnêtes banquiers distributeur de rêves, d’espoir, de crédits, de dettes… Le baronet, donc s’en fut vers ce délicieux petit village aux allures champêtres. L’apparence quelque peu farfelue de ce personnage était généralement associée à ses manières. Traité de génie ou de fou, cet idéaliste stupéfia tout son entourage quand il s’installa dans ce petit cottage à quelques minutes de marche de l’extrême opposé de ses opinions. Il était grand, mince –quoiqu’il commençait à prendre du ventre- et assez jeune. Il portait (cet homme était définitivement fou) un costume en queue de pie vert irlandais, un haut de forme assorti et je vous épargne le reste. Guy des doux Charente est, cela s’entend, décédant d’une famille « noble », même si lui s’en contrefiche (Et moi donc). Cette créature aux allures de personnage de roman, notez le trait d’humour, à toujours su être au bon endroit au bon moment. Proche ami de la plupart de siégeant au sénat, ou du moins ne lui ont il pas couté trop chère, chevalier de l’ordre des