Déconcentration
Cette partie tourne autour de la déconcentration. Ce sujet fait partie d’un processus déjà élaboré en première partie par un sujet intitulé la décentralisation.
Ce travail vise à compléter l’édification de ce processus, en montrant l’importance de cette technique dans le bien-fondé d’un système administratif efficace, sachant que l’un des grands apports de la décentralisation territoriale à notre système administratif est d’avoir révélé l’existence d’une problématique réelle de déconcentration, tant est vrai que les assemblées communales se retrouvent en face de services extérieurs démunis, sans pouvoir de décision sur les dossiers soumis à leur appréciation par les élus, à cause de la répartition inégale du pouvoir de décision, de la concentration des crédits financiers et des ressources humaines.
Toutefois, une expérience pilote, dans quelques préfectures ou provinces, pourrait comprendre une déconcentration plus large et la généralisation pourrait se faire, graduellement, en fonction des résultats obtenus.
La déconcentration devrait faire l’objet d’une charte. Mais de nombreux autres textes sont à prévoir dans divers domaines. Il s’agit notamment de l’actualisation des attributions du gouverneur et de la révision de certaines dispositions concernant le personnel et le budget.
De ce fait, il est important que, dans le cadre de cette partie , de définir le concept de la déconcentration et ses objectifs, sans oublier la question de son évolution historique ? et quelles sont ses bases juridiques ? Et ce pour concrétiser le développement local en harmonisation avec la démocratie.
Chapitre 1 : le contexte historique et juridique de la déconcentration
I. La déconcentration : définition et objectifs la déconcentration consiste à redistribuer des compétences à l’intérieur de l’administration de l'État, des services centraux vers les services extérieurs, les premiers exerçant un contrôle hiérarchique sur