Décès du capitalisme
Marx prévoyait qu’il ne pourrait survivre à ses contradictions internes ; la montée du paupérisme et la concurrence acharnée des capitalistes pr capter le profit déboucheraient sur une crise majeure et la disparition de ce régime.
La crise de 1929 a paru répondre à cette prédiction ; ms le capitalisme s’en est sorti par le haut, avec une intervention accrue de l’Etat et la constitution de géants industriels.
Pour Schumpeter, c’était cette mutation qui signifiait la fin du capitalisme. L’état limitait les libertés de contracter, le lien entre l’entrepreneur innovant et l’entreprise était rompu par les SA.
La période d’après guerre fut marquée par l’avènement de la sct industrielle et un compromis fordiste entretenant une croissance forte. Consommation de masse et production de masse ont permis des gains de productivité redistribuées aux salariés et aux actionnaires, et le capitalisme ds son nvl avatar était de nvo triomphant.
L’épuisement des gains de productivité à la fin des années 60, la stagnation des économies, la montée du chômage et de l’inflation indiquaient l’essoufflement du système. De nouveau, une mutation des formes organisationnelles parait renouveler les formes du capitalisme ds les 30dernieres années. L’industrie recule au profit des services, les gdes entreprises réduisent leur taille, de petites entreprises innovantes émergent et connaissent des succès rapides, ou disparaissent tt aussi brutalement. Les modes de financement changent, le recours au crédit bancaire est moins systématique, les marchés financiers s’étendent, se mondialisent.
La figure du capitaliste n’est plus le manager technocrate, ms l’expert financier apte à recomposer les portefeuilles et à imaginer des fusions fructueuses.
Mais, contrairement à la période précédente, les salariés ne tirent pas avantage de cette dynamique, bien au contraire. Les inégalités salariales se creusent, le risque de chômage s’étend, le contrat