Définition de la conscience
→Distinction :
Conscience immédiate, spontanée : renvoie à la simple présence de l’homme à lui-même au moment où il pense, sent, agit,…etc. (Il a conscience de ce qu’il voit.)
Conscience réfléchie : Capacité que l’homme a à revenir sur ses actes, ses sens, ses pensées,… etc., à y réfléchir et voire même à les juger. (Il a conscience d’être un sujet voyant.)
→La conscience est toujours également la conscience de soi : elle fait de l’homme un sujet capable de penser le monde qui l’entoure. C’est en elle que prennent racines l’existence et la pensée de la mort.
→La conscience est le propre de l’homme, elle fait sa misère mais constitue aussi sa grandeur : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature : mais c’est un roseau pensant. » Pascal- Les Pensées.
→Idéalisme : la conscience est une source de connaissance et de vérité.
I/ Conscience & connaissance.
→Avant Descartes la conscience n’est pas ignorée (Socrate : « Connais-toi toi-même. », Saint Augustin qui invite au retour sur soi.), elle apparaît comme la condition nécessaire et préalable de toute recherche de sens et de vérité.
→Mais pour qu’elle soit un problème philosophique il fallait qu’elle joue un rôle constitutif dans la connaissance.
→Naissance de la science moderne et mécanique (17e) : bouleverse l’ancienne représentation d’un monde ordonnée et finalisé, hérité de la philosophie chrétienne et de l’aristotélisme (crise.). Descartes entreprend de mettre tous les savoirs à l’épreuve du doute et l’unique certitude qui résiste est celle du cogito : « Je pense donc je suis. »
→A partir de là : la conscience peut apparaitre comme le fondement et le modèle de toute connaissance.
→La conscience me fait connaître que j’existe mais aussi que je suis (Descartes « Une chose pensante », une « âme » séparée d’un corps. »
?•?–? Poser la conscience au fondement de la connaissance, c’est affirmer la