Définitions conceptuelles.
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16 pages
1. La Belle âme de Hegel : « La belle âme est celle qui vit dans l’angoisse de souiller la splendeur de son intériorité. Il lui manque la force de s’extérioriser et de se faire soit même une chose […] elle se dissout comme un souffle inconsistant.» Tiré de la phénoménologie de l’esprit. La Belle âme représente la conscience selon Hegel et cette conscience se perd dans le monde : c’est une mauvaise extériorisation. Cette belle âme vit donc dans une fausse splendeur d’après Hegel, car elle vit dans des chimères et dans l’illusion étant donné qu’elle est sa propre représentation du monde. Il lui manque la force d’agir elle-même dans le monde et d’être une représentation objective du monde. La Belle âme se dissous, elle n’est que poussière. 2. La notion d’effectivité chez Hegel : ce qui est réel, ce qui s’accompli pleinement. Hegel prend l’exemple du bourgeon qui devient fleur. Le bourgeon n’est effectif qu’en temps qu’il devient fleur. 3. Média/Immédiat : ce qui est immédiat est ce qui est donné sans intermédiaire. Ce qui est média est ce qui passe par intermédiaire. Au tome 2 de la Phénoménologie de l’Esprit, Hegel parle de conscience immédiate : c’est la conscience qui vit dans des chimères, dans un monde illusoire. Autrement dit, c’est la conscience qui cherche à satisfaire ses désirs à travers l’illusion. A l’inverse, la conscience médiate, c’est celle qui a accepté de passer par la méditation du monde pour devenir pleinement effective. 4. Mauvaise/bonne extériorisation : mauvaise à c’est lorsque la conscience se perd dans le monde. La conscience a alors une vision subjective du monde. Bonne àc’est lorsque la conscience revint sur elle-même. La conscience a donc une représentation objective du monde. 5. Aphorisme de Iéna : « une chaussette reprisée vaut mieux qu’une chaussette déchirée, il n’en va pas ainsi de la conscience de soi » citation de Hegel dans son école « Iena ». La conscience de soi pour Hegel est la conscience qui a intériorisé la représentation