Définitions de la pauvreté
La question de la pauvreté est aujourd’hui au cœur de deux nombres des débats théoriques et empiriques, et institutionnels, aussi bien dans les pays développés que dans ceux en développement.
Ainsi qu’une grande partie des organismes internationaux témoignent la place importante que le concept de la pauvreté compétente prend comme étant un facteur déterminant dans la réussite ou échec des politiques socio-économiques, c’est pour ceci qu’apparaît la nécessité de prendre en compte de la pauvreté dans ces différents aspects monétaires ou non. Cependant, malgré cet engouement il ne semble pas y avoir de réel consensus quant à la manière dont on doit définir et mesurer la pauvreté dans ses manifestations non monétaires, matérielles ou non.
Si la prise en compte d’autres informations que le seul le revenu pour décrire la pauvreté est aujourd’hui admise est répandue, il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, dès les premiers travaux considérés comme scientifiques sur la pauvreté de Charles Booth (1892) et Benjamin Seebohm Rowntree (1901) ; l’idée selon laquelle la seule variable fiable pour mesurer la pauvreté est le revenus, qui été forcément ancré parmi les économistes. A l’intérieur de ce paradigme monétaire, basée sur l’équivalence entre revenu et bien-être, les pauvres sont définis comme les individus dont le niveau des prix exprimé en unité monétaire, se situe en-dessous des niveaux prédéterminés, le seuil de pauvreté. Le développement théorique et méthodologique de ces travaux fondateurs bénéficiant des progrès de l’analyse statistique. Se poursuivirent pendant la première moitié du 20e siècle et qui ont permis d’aboutir à des conclusions fallacieuses selon lesquelles au lendemain de de la seconde guerre mondiale et grâce à la réforme du système de protection sociale britannique de 1948 la pauvreté été vaincue au royaume uni. Aux années 70 ce paradigme monétaire a commencé à être considérablement critiqué, notamment par les sociologues qui,