Délimitation du périmètre du risque opérationnel
Tout d’abord, le risque désigne un danger bien identifié, associé à l'occurrence d'un événement ou d'une série d'événements, parfaitement descriptibles, dont on ne sait pas s'ils se produiront mais dont on sait qu'ils sont susceptibles de se produire dans une situation donnée.
Le risque opérationnel a fait l'objet de plusieurs réflexions afin de délimiter son périmètre et lui attribuer une définition claire et communément admise et applicable aux établissements financiers ; ceci est peut être du à l'ampleur des scandales financiers et la croissance des pertes subies par les établissements de crédit suite au risque opérationnel.
Le milieu bancaire a été marqué par de nombreuses faillites dans les années, ces faillites ont des conséquences fâcheuses sur le système bancaire international qui est de plus en plus concentré. Le phénomène de l'effet domino se déclenche puisque une banque qui fait défaut entraîne avec elle des milliers de déposants et surtout d'autres banques.
La liste des mesures à prendre est longue comme anticiper, traquer les débordements potentiels, mettre en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes dès que les événements bizarres se produisent, ce qui suggère que l' ignorance n'est pas une fatalité et que raisonner en terme d'incertitude, c'est déjà se donner les moyens d'en prendre la mesure.
En pratiques, lorsque la Banque s’engage dans des activités à risques, elle peut se couvrir en exigeant des garanties comme des hypothèques, relevés de salaires, … Elle peut également allouer des provisions afin d’être à l’abri de toute surprise provenant de clients susceptibles de devenir insolvables. Toutes ces couvertures ne suffisent pas car il y a des risques difficiles à prévoir et à quantifier. Ils sont de plusieurs natures. C’est dans la perspective de se couvrir contre ces derniers que la BRB a exigé aux institutions financières,