Ce système bancaire français s’inscrit dans le cadre de la globalisation financière, à savoir la désintermédiation, les banques qui accordent de moins en moins de crédit aux entreprises.
Ca s’inscrit dans le cadre du décloisonnement. Il n’y a plus de véritable séparation entre le marché des changes, le marché monétaire, ou le marché boursier le marché des capitaux à long terme. Puis cela s’inscrit surtout dans le cadre de la déréglementation avec la libre circulation des capitaux.
Notre système bancaire s’inscrit également dans un système de très forte concurrence.
Concurrence à plusieurs niveaux :
• Le premier niveau se situe entre tous les établissements bancaires au niveau national, mettre les établissements sur un pied d’égalité, qu’il n’y est pas de protection artificielle.
• Le deuxième niveau de concurrence est entre les banques et les grandes entreprises.
Auparavant c’était les banques qui finançaient les grandes entreprises. Aujourd’hui elles ont la capacité de se financer elle-même et de se passer de la médiation. Elle se financent elles- mêmes sur le marché monétaire. Elle se financent elles-mêmes sur le marché de capitaux en emmettant des actions.
• Troisième niveau de concurrence, c’est la concurrence qui est voulue entre les banques françaises et les banques étrangères, en particulier au niveau européen, la liberté de s’implanter dans n’importe quel état.
L’évolution du système bancaire s’explique également par les technologies. Automatisation de la gestion des établissements, nouveaux moyens de paiements, nouveaux moyens de communiquer, automatisation, informatisation.
Le quatrième élément à retenir est que l’activité bancaire s’inscrit dans un environnement à risque. Risque par exemple de contrepartie. Risque de liquidités. Risque de management.
Risque informatique ou encore risque