Détoour
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Le détour dans le voyage est-il toujours synonyme de désagrément ?Le détour dans le voyage permet de découvrir de nouveaux paysages, de vivre de nouvelles expériences concrètes et donc de s’enrichir culturellement. Le voyage est synonyme de mouvement.
Cependant, le détour dans le voyage peut-il engendrer des désagréments ?
Nous étudierons dans une première partie les avantages du détour et dans une deuxième partie nous analyserons les désagréments du détour.
L’itinéraire détourné peut-être une solution aux problèmes générés par les itinéraires directes. Il contourne les difficultés et semble d’avantage guider par l’humeur et le plaisir
Nicolas Bouvier ventait les plaisirs liés aux détours : « En route, le mieux c’est de se perdre...Lorsqu’on s’égare les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement que le voyage commence. »
Le voyage par le détour permet aussi de se sentir libre et de ne dépendre de rien.
Le détour permet aux voyageurs de découvrir des lieux uniques, la population locale... Prenons pour exemple Christophe Colomb qui en se perdant lors de son périple, à découvert par hasard l’Amérique.
Le détour est un mode de déplacement logique. Il fait appel à notre intelligence.
L’itinéraire direct semble associé à la rapidité, à l’efficacité.
Selon Bénabar, le détour permet une errance intellectuelle, « l’art de vivre », « la lenteur » et « le rêve ».
Pour Rousseau, le voyage enrichi nos connaissances grâce aux expériences concrètes et devient ainsi source de plaisir.
Pourquoi le détour peut-il être alors source de désagrément ?
Le voyageur moderne doit voyager rapidement pour voir le maximum de lieux. Ainsi, le détour évoque une perte de temps. La contrariété se manifeste lorsqu’un imprévu comme le détour survient. Il est difficile de tout contrôler lorsque l’on improvise un trajet hors des sentiers battus. Les difficultés rencontrées peuvent provoquer de l’anxiété et de l’angoisse. Nous ressentons notre