C’est à partir de la fin des années 1960 que s’est faite la prise de conscience qu’un développement économique tel que nous le connaissions depuis le 19ème siècle, uniquement fondé sur des critères économiques, n’était pas viable (« soutenable ») dans le long terme car il dégradait tellement notre environnement et épuisait si rapidement nos ressources naturelles qu’il mettait en danger l’existence même des générations futures.

Cette prise de conscience, d’abord portée par les mouvements écologiques, a été reprise au niveau des États au milieu des années 1980 et a donné lieu à la définition du concept de développement durable en 1987 dans le cadre du rapport Brundtland, du nom de la 1ère ministre norvégienne : « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »

Les trois piliers du développement durable sont : 1. l’économie (maintenir la performance économique) 2. le social (conditions de travail, niveau de rémunération, entreprises citoyennes…) 3. l’environnement (respect, suivi de l’impact de l’économie sur l’environnement, développement d’énergies renouvelables, lutte contre le réchauffement climatique….)
Le développement durable implique donc d’intégrer des préoccupations souvent contradictoires, avec des enjeux individuels (bien vivre) et collectifs (disposer des ressources suffisantes pour faire vivre 9 milliards d’habitants d’ici 30 ans). Mais le développement durable ce n’est pas seulement des enjeux au niveau des États. Il se décline aussi au niveau de chacun d’entre nous : apprendre à économiser et à partager de manière équitable les ressources, en utilisant les technologies qui polluent moins, qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie, et surtout en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements. Ce sont ces enjeux que la Communauté de Communes du Pays de Saint-Seine a décidé de soutenir, en construisant des