Développement
SUJET : A partir des extraits de Trente arpents et d’un homme et son péché, peut-on dire que les prêtres sont présentés de la même manière? La relation des deux prêtres avec leur communauté est différente. D’abord, le prêtre dans trente arpents ne semble pas proche des gens du village. Par exemple : « A son passage il s’agenouilla, l’hostie sainte nimbait d’un reflet de majesté.»(L9-10). En outre : «D’un claquement de langue il remit le cheval au trot. J’y pense, cria-t-il, viens me voir dimanche après la messe pour les bans.»(L 39-40). Le fait de s’agenouiller et d’avoir de la réticence à regarder le prêtre démontrent que la relation entre le prêtre et les gens de la communauté est très distante. Cette distance est d’autant plus marquée dans la façon que le prêtre se montre disponible. Par ailleurs, le prêtre dans un homme et son péché ne forme qu’un avec sa communauté. Ainsi : « Le curé fit apporter une chaise, et s’assit près du lit, son livre de prière à la main.»(L10), alors qu’il «ne put retenir une larme qui coula lentement sur le drap.»(L15-16). Quoiqu’il ait fini de donner la bénédiction, il ne part pas, il s’assoit, continue de prier et partage notamment leur chagrin. Bien que les deux prêtres ont rencontré les gens dans des circonstances différentes, il demeure qu’ils n’ont pas la même approche et ne manifeste pas la même empathie. De ce fait, leur relation avec les gens de leur communauté est très différente.
La hiérarchie des prêtres est perçue de manières opposées. Bien que le curé des trois arpents soit décrit comme un paysan mais, sa présence témoigne de l’autorité et de la méfiance. Telle qu’illustrée dans l’énumération suivante : «En lui aussi le sang normand coulait âpre et méfiant et fort : il avait le même geste esquissé que ses ouilles, la même brièveté de parole et par cela même, […]. Seulement, ses fonctions et l’habitude de son importance