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Samuel Beckett, né en 1906, irlandais, il a écrit autant voire plus en français qu'en anglais. Edité par les Editions de Minuit, Beckett est romancier et dramaturge. En Attendant Godot, 1ère pièce écrite en français, publié en 1952, créée dans une mise en scène de Roger Blin en 1953, suivront Fin de partie, Oh les beaux jours !. L'un des représentants du théâtre de l'absurde, lequel nous livre une vision grotesque de la condition humaine. Passage donné = le tout début de la pièce, le spectateur ne sait donc rien des 2 personnages dont : - l'un est déjà en scène au lever du rideau - l'autre arrive peu de temps après En quoi ce texte est-il représentatif du théâtre de l'absurde ? I. Une scène d'exposition insolite :
- Très nombreuses didascalies Le décor : une route, un arbre : un décor dépouillé, on ne sait où, la route est un lieu de passage et les deux personnages au contraire restent.
Les attitudes et jeux de scène : « essaie d'enlever sa chaussure »recommence »« il tend la main à Estragon », Vladimir avec le chapeau, Estragon avec la chaussure, « en ahanant », « en haletant », « s'approchant à petits pas raides, les jambes écartées » Les intonations : « avec irritation », « froissé, froidement », « piqué au vif », « accablé », « avec emportement » ... -> Le nombre des didascalies souligne l'importance accordée par l'auteur au respect de la manière dont il conçoit le jeu des acteurs et la mise en scène. Notons aussi les décalages entre répliques et didascalies : embrassons-nous / il lui tend la main. par là/ sans geste - Les informations dans les répliques : Nom d'un personnage : Vladimir se parle à lui-même - Leur lien : évocation d'un passé commun marqué par une séparation et plus heureux que le Présent - Leur conditions de vie : elles sont précaires. - Les 2 personnages se trouvent dehors, le « soir », sur une « route de campagne », sans domicile puisqu'Estragon a passé la nuit dans un « fossé »
Leur aspect physique : il