Echanges internationaux
CHAPITRE I : introduction à l’économie internationale
La théorie du commerce international enseigne que l’ouverture a des effets positifs qui sont notamment susceptibles de soutenir la croissance. L’élargissement du marché permet aux entreprises de réaliser des économies d’échelle. Il permet aussi d’améliorer l’efficacité des producteurs. On pourrait également parler des externalités.
On peut citer plusieurs exemples : l’élargissement de l’offre entre autres… Pourtant, les gains statiques d’ouverture sont assez faibles comme peuvent l’indiquer certaines estimations rattachées à différentes périodes de libéralisation du commerce. Les gains dynamiques d’ouverture doivent donc être prises en compte. L’ouverture est un choc pouvant accélérer le rythme d’accumulation et faire changer l’économie de sentiers et de croissance. L’ouverture est finalement un catalyseur de la croissance. Elle s’inscrit dans un ensemble de réformes capables de libérer les forces de marché. Elle est donc la conséquence nécessaire d’une stratégie d’investissement réussie à laquelle l’Etat n’est pas toujours étranger.
A) Du marché national au marché mondial : internationalisation et mondialisation
L’entreprise traditionnelle du début du XIXème est axée sur le marché national. Le marché du pays est considéré comme essentiel. L’extérieur n’est perçu, par l’entreprise, qu’en termes d’exportations ou de sources de matières premières. Actuellement, on assiste à un passage progressif d’une logique axée sur le marché national à une logique axée sur le marché mondial et ceci au niveau de la production, du travail, des capitaux mais aussi du marché des consommateurs.
Marché biens et services Marché capitaux
Production Titres