Votre proposition, qui tient en trois lignes, d’organiser une rencontre sociale apparaît pour le moins surprenante et nous pose un problème d’appréciation sur votre méthode de concertation avec les organisations syndicales. En effet, soit votre proposition n’est qu’une manœuvre d’apparat pour occuper le terrain, soit elle est révélatrice d’une absence de réflexion sur les modalités permettant la construction d’un vrai dialogue social dans l’établissement.

Malheureusement, dans les deux cas, le Sgen CFDT n’y trouve pas son compte de « partenaire social » et, conformément à l’approche constructive de notre syndicat, nous allons prendre le temps de vous exposer nos arguments.

Pour commencer, comment pouvez-vous attendre que ce soient les organisations syndicales qui définissent l’ordre du jour de cette « rencontre sociale » du 1er février ? L’ordre du jour d’une réunion sérieuse et respectueuse de ses participants devrait s’imposer puisque, parallèlement, vous vous préparez à exposer en réunion d’encadrement la stratégie élaborée en comité de direction concernant l’évolution de l’établissement.

Cette stratégie que vous êtes censé présenter au comité d’entreprise lors de sa réunion du 30 janvier et aux organisations syndicales (mais à quelle date ?) met en œuvre les directives de nos tutelles ministérielles : le ministère du Budget exige que l’établissement assume les dépenses afférentes à la maintenance du bâtiment au détriment de ses missions et le ministère de la Culture exige des réductions d’effectif et une réduction drastique du budget de l’établissement. En ce sens, vous avez donc prévu une réorganisation qui ne pourra pas être sans impact profond sur le personnel.

Ne serait-ce pas là l’ordre du jour évident pour rencontrer des organisations syndicales respectées ?

Ensuite, vous placez cette réunion dans le cadre d’un renouveau du dialogue social. Pourtant, depuis janvier 2010, date de création d’Universcience, les engagements pris par