Ecjs clonage
Introduction La perspective du clonage, et notamment du clonage humain pose des questions éthiques évidentes. Comment ne pas réagir face à cette technique qui menace l’essence même de chaque être humain, à savoir notre unicité génétique ?
A l'aube de ce nouveau siècle, le rythme de la recherche et des découvertes scientifiques ne faiblit pas. Les publications universitaires et les médias nous informent, presque quotidiennement, de découvertes nouvelles et importantes qui semblent explorer des profondeurs jusqu'alors inimaginables, en pénétrant au cœur même de l'univers et en révélant l'essence de ce qui constitue les êtres humains. Peu de découvertes illustrent ces développements considérables mieux que le clonage — la reproduction assistée en laboratoire d'un brin d'ADN qu'on utilise pour produire un être identique. Tout à coup, des concepts et des pratiques qu'on aurait relégués il y a juste une ou deux générations au royaume de la science-fiction sont rapidement en train de devenir une réalité. Mais ces progrès scientifiques rapides suscitent une réflexion et souvent des préoccupations sur leur bon usage. La question se pose sans cesse de déterminer jusqu'à quel point la poursuite de la pratique du clonage devrait être permise.
La communauté internationale a établi avec succès certaines règles éthiques grâce à la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l'homme, adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en 1997 et que l'Assemblée générale des Nations Unies a fait sienne l'année suivante.
Ce document touche au point essentiel lorsqu'il affirme que la vie humaine a une valeur intrinsèque.
En outre, il stipule que « des pratiques qui sont contraires à la dignité humaine, telles que le clonage à des fins de reproduction d'êtres humains, ne doivent pas être permises ».
Si chaque nation doit déterminer pour sa propre société les limites convenables à fixer au clonage, on a beaucoup à gagner d'une