Ecjs culture de la peur
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La culture de la peur 15/02/12Définition : C'est la perception de la peur dans notre société.
Par exemple, la peur du terrorisme, la crainte du chômage, la phobie des catastrophes naturelles.
Les angoisses de toutes sortes qui paralysent une société et conditionnent ses comportements.
Actuellement, la peur du terrorisme est l’une des angoisses les plus fortes de notre société, et qu’on l’admette ou non, l’islamophobie se répand de plus en plus . La tolérance sera indispensable pour sortir de la culture de la peur et retrouver un équilibre entre sécurité et libertés.
I°)Hystérie collectiveDepuis le changement de siècle et l'illustre bug de l'an 2000, les exemples de ces peurs cultivées et amenées à ébullition par l'hystérie collective ne manquent pas. Il y a eu les bactéries dans des fromages et des charcuteries, la maladie de la vache folle, le virus de la gastro-entérite ou encore de la grippe A et, surtout, ces peurs ont, en chœur, alimenté le phénomène tout en modifiant en profondeur les comportements humains. Les marchands de gels antibactériens et autres produits aseptiques, se réjouissent certainement devant les ventes croissantes de leurs produits. Plus moyen de faire 100 mètres dans un couloir d'école, un aéroport ou un centre commercial sans croiser un distributeur de liquide à l'odeur alcoolisée censé protéger l'humanité de la mort et de la maladie. De plus, 2011 est une année où se sont accumulés les avis de tempête sur la planète Terre. La barbarie humaine est loin d’avoir reculé. Le choc de l’après guerre, quand le monde découvrait que des nations dites civilisées avaient commis « des actes de barbarie qui révoltent la conscience humaine » (Préambule Déclaration universelle des droits de l’homme, DUDH, 1948) avait été renouvelé par les attentats du 11 septembre 2001 et par les réponses guerrières qui ont suivi. Mais 2011, malgré les espoirs du « printemps arabe », restera l’année massacres ( Côte d’Ivoire, Lybie, Syrie)S’ajoute le