l’Alcool n’est vendu qu’aux majeurs… ou presque.

a vente d’alcool aux mineurs est interdite, mais une étude révèle que seulement 40% des buralistes respectent cette loi.
En 2009, Mme Bachelot instaure la loi interdisant la vente d’alcool aux moins de 18 ans. Cela dit, les mineurs «ont peu de difficultés pour contourner la loi». D’une part, les débitants contribuent à cet acte illégal. En effet, d’après une enquête menée par le comité national contre le tabagisme (CNCT), seulement un tiers des débitants d’alcool affirme ne jamais vérifier l’âge des consommateurs. C’est pourquoi ils déclarent «nous sommes commerçants, pas policiers ». D’autre part, les mineurs peuvent se procurer de l’alcool par l’intermédiaire d’amis majeurs ou de leur entourage. Certains incitent des adultes dans la rue à le leur fournir.

La vente d’alcool aux moins de 18 ans est pratiquée dans différents endroits tels que des cafés, des bars, des épiceries, des discothèques,… D’après ce diagramme on remarque que les demandes de pièces d’identités ont augmenté après la mise en place de la loi de 2009.
Plusieurs causes ont engendré l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs. Dans un premier temps, la loi avait pour but de réduire le taux de mortalité dû à une forte ébriété chez les mineurs. Dans un second temps, les hospitalisations de mineurs ivres-morts atteignaient les 400 000 par an. Par conséquent, l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs permettrait de protéger la jeunesse. D’abord de réduire le nombre d’épisodes d’alcoolisations aigües chez les mineurs. Enfin de favoriser une application de la loi de la part des vendeurs.
En dernier lieu, certains préconisent un renforcement pour l’application de cette loi. Il est dit qu’un décès sur cinq chez les adolescents est causé par une forte consommation d’alcool. Afin de préserver la santé de la jeunesse, freiner l’accès des mineurs à l’alcool est impératif.
Sources : www.anpaa.asso.fr ; www.lemonde.fr www.lefigaro.fr ; www.ofdt.fr ;