eco bien etre
L'économie du bien-être se limite stricto sensu au bien-être individuel, par opposition aux groupes, communautés ou sociétés, qui relèvent plus du bien-être social. Elle part de la supposition que les individus sont les mieux placés pour juger leur propre bien-être (rationalité), qu'ils cherchent à l'améliorer (utilité), et que celui-ci peut être mesuré soit directement en termes monétaires (utilité cardinale), soit sous la forme de préférences ordonnées (utilité ordinale).
Une augmentation de la consommation, du temps de loisir, ou des services publiques apportés par l'État, augmentent le bien-être des individus.
Les deux théorèmes de l'économie du bien-être sont les résultats fondamentaux de la théorie de l'équilibre général telle que formulée par Kenneth Arrow et Gérard Debreu.
Sous un certain nombre d'hypothèses contraignantes (concurrence pure et parfaite, homogénéité et continuité des fonctions de production et des fonctions de demande,...), ces auteurs montrent par une démonstration mathématique les deux résultats suivants :
Premier théorème : Pour toute dotation initiale, il existe un équilibre de marché en concurrence pure et parfaite, et cet équilibre est un optimum de Pareto dans l'espace des répartitions des biens.
Second théorème : Tout optimum de Pareto dans l'espace des répartitions des biens est atteignable en situation de concurrence pure et parfaite moyennant une redistribution forfaitaire des dotations initiales.
Le premier théorème est souvent associé à une idée de décentralisation. Il dit en effet que laissés à eux-mêmes, des marchés en concurrence pure et parfaite aboutissent à une allocation optimale, au sens de Pareto, des richesses. Le second est au