Ecole des commerce
Le poème se compose de 5 quatrains aux rimes embrassées : A - B - B – A Dans la première strophe, on a la personnification de la lune : elle joue avec les flots comme ferait un enfant : ce sont les reflets de la lune sur la mer. Le poète nous donne une impression de paix, de sérénité à tout le cadre. Toute la description de cette strophe est fondée sur l’impression du calme, du jeu de la lune sur la mer, les ondes et la sultane qui observe ce petit tableau. Dans la deuxième strophe, le poète nous apprend que cette sultane, enfin libre (elle a pu se mettre à la fenêtre), joue de la guitare en contemplant la mer. A l’improviste, elle entend quelque chose d’étrange : « Un bruit sourd frappe les sourds échos » (noter l’allitération en « r ») et se demande ce que c’est. A partir de là, son monologue intérieur est transcrit au discours indirect libre, laissant ainsi le doute sur la personne qui se pose les questions (est-ce la sultane ? est-ce le poète ?). La première hypothèse est qu’il pourrait s’agir d’un vaisseau turc, « tartare » (exotisme) venu de l’île grecque de Cos : le bruit insolite serait celui des rames (à noter encore l’allitération en « r » du dernier vers). Le jeu des hypothèses continue dans la troisième strophe : il s’agit peut-être de cormorans qui vont jouer au fil de l’eau qui poétiquement « roule en perles sur leur aile ». Troisième et dernière hypothèse, la mois réaliste, celle d’un djinn, c’est-à-dire un génie maléfique de la mythologie arabe, qui détruirait les créneaux de la tour (là aussi, à