Ecole des commerce

759 mots 4 pages
"Clair de lune", Les Orientales (1829) : Victor Hugo raconte ici un épisode de la lutte entre les Grecs et les Turcs : les Turcs ont mis encore vivants des Grecs dans des sacs et les ont jetés dans la mer. Ce poème fit scandale à l’époque : on n’admettait pas alors qu’on parle de sujets si violents, si cruels, si macabres dans la poésie. Hugo se défendit en disant que « en poésie, tout a droit de cité ».
Le poème se compose de 5 quatrains aux rimes embrassées : A - B - B – A Dans la première strophe, on a la personnification de la lune : elle joue avec les flots comme ferait un enfant : ce sont les reflets de la lune sur la mer. Le poète nous donne une impression de paix, de sérénité à tout le cadre. Toute la description de cette strophe est fondée sur l’impression du calme, du jeu de la lune sur la mer, les ondes et la sultane qui observe ce petit tableau. Dans la deuxième strophe, le poète nous apprend que cette sultane, enfin libre (elle a pu se mettre à la fenêtre), joue de la guitare en contemplant la mer. A l’improviste, elle entend quelque chose d’étrange : « Un bruit sourd frappe les sourds échos » (noter l’allitération en « r ») et se demande ce que c’est. A partir de là, son monologue intérieur est transcrit au discours indirect libre, laissant ainsi le doute sur la personne qui se pose les questions (est-ce la sultane ? est-ce le poète ?). La première hypothèse est qu’il pourrait s’agir d’un vaisseau turc, « tartare » (exotisme) venu de l’île grecque de Cos : le bruit insolite serait celui des rames (à noter encore l’allitération en « r » du dernier vers). Le jeu des hypothèses continue dans la troisième strophe : il s’agit peut-être de cormorans qui vont jouer au fil de l’eau qui poétiquement « roule en perles sur leur aile ». Troisième et dernière hypothèse, la mois réaliste, celle d’un djinn, c’est-à-dire un génie maléfique de la mythologie arabe, qui détruirait les créneaux de la tour (là aussi, à

en relation

  • Les garçons et guillaume agienne
    796 mots | 4 pages
  • Oiseaux de passage « Oiseaux de passage » (fin du poème)
    6460 mots | 26 pages
  • L'illusion comique acteii scène 4
    670 mots | 3 pages
  • Analyse de mon reve famillier (paul verlaine)
    559 mots | 3 pages
  • Étude poème, en la forêt d'ennuyeuse tristesse, extrait du recueil ballade, charles d'orléans (1394-1465)
    394 mots | 2 pages
  • Étudiante commerce
    1904 mots | 8 pages
  • Dossier ecole commerce
    667 mots | 3 pages
  • L'amour du mensonge baudelaire intro
    277 mots | 2 pages
  • Epreuves ecole de commerce
    457 mots | 2 pages
  • Rimbaud
    377 mots | 2 pages
  • Foot
    386 mots | 2 pages
  • École de commerce
    60128 mots | 241 pages
  • Phèdre acte v scène 6
    1075 mots | 5 pages
  • Ecole francaise des affaires
    11256 mots | 46 pages
  • hume
    264 mots | 2 pages