Ecole des femmes III;2
Intro
L’école des femmes est écrite par Molière, célèbre auteur français du 17ème siècle qui est libre et indépendant.
Sa première représentation aura lieu en 1662, année par ailleurs ou l’auteur se maria avec Armande Béjard de 20 ans plus jeune que lui.
Cette pièce connaitra un grand succès mais recevra aussi beaucoup de critiques en raison de son attaque sur les dévots.
Avec cette pièce Molière rentre dans la grande comédie.
Dans cette œuvre Molière montre l’inégalité entre les femmes et les hommes et par le rire arrive à faire réfléchir le lecteur sur son éducation.
L’extrait étudié appartient à l’acte III donc aux nœuds dramatiques.
Scène qui ressemble à I,3 car Ar et Ag conservent leurs positions respectives. Ar est un barbon autoritaire et Ag est une jeune femme soumise.
Dans cette scène Ar apparait comme un prêtre car il s’engage dans un sermon qui se voit terrifiant mais qui le ridiculise.
Ici, Molière attaque les dévots et prend le partie de l’humour des libertins.
I/ UNE RELATION DESEQUILIBREE ENTRE HOMME ET FEMME
1. La femme, propriété de l’homme
- la femme est soumise à l’homme (tutelle patriarcale / tutelle maritale) : « l’une est moitié suprême et l’autre subalterne » accent mis sur les 2 adjectifs aux sonorités voisines + place de ces adjectifs (l’un à la césure / l’autre à la rime)
- autorité cf : modalités impératives « levez la tête et tournez le visage »
2. Le mariage d’intérêt : la jeunesse contre la fortune
Agnès doit considérer comme un honneur un mariage qui l’élève socialement : « Je vous épouse, Agnès ; et cent fois la journée vous devez bénir l’heure de votre destinée. » + « « vil état de villageoise » / « honorable bourgeoise » : place des mots à la rime (rime riche), accentués
- appel à la reconnaissance, à la gratitude
3. « L’obligation en mariage »
Arnolphe ne formule pas de demande en mariage ; il oblige Agnès à l’épouser. Le mariage n’est pas source de plaisir mais contrainte. Le sermon d’Arnolphe