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Par Ghita Berrada
A l’heure où ce mot est devenu tout à fait courant dans le jargon économique, à l’heure où il n’y a plus un seul pays au monde qui échappe à cette force globalisante, on peut se demander ce qu’il en est pour notre propre pays.
En juin dernier, 10 ans après les accords du GATT, Marrakech a accueilli le 35ème congrès Mondial de la Chambre de Commerce Internationale : la CCI. Ce congrès a réuni plus de 1000 chefs d’entreprise du lundi 7 juin, au mercredi 9 juin pour débattre autour de problématiques économiques diverses et réfléchir à la manière dont les entreprises peuvent participer, le plus efficacement possible, au développement économique. Pour citer une des propositions apportées lors de ce congrès, Monsieur Jean Pierre Fourtou, président de la CCI, a souligné la nécessité de mettre en place une législation du commerce et de l’investissement.
Le fait même que ce congrès se tienne sur notre propre territoire, sous entend que le Maroc a un rapport certain avec cette Mondialisation.
En effet, depuis des années déjà, le pays s’engage dans le chemin de la libéralisation et de l’ouverture économique. Cette réalité est d’autant plus vraie aujourd’hui, que le pays ne cesse de redoubler d’efforts pour confirmer cette orientation. C’est ainsi, qu’il a signé récemment les accords de libre échange avec les États-unis et la Turquie, qui viennent compléter une série d’accords avec l’UE ou encore les pays arabes.
De plus, le Maroc est complètement immergé dans une politique de réformes ayant pour but de favoriser l’entrepreneuriat et les investissements. On peut citer comme exemple concret, la création des CRI, Centres Régionaux d’Investissements, qui jouent un rôle important dans l’incitation à l’investissement. Ainsi, le Maroc est non seulement une terre d’accueil aux IDE, Investissements Directs à l’Etranger, mais il promeut également l’investissement national, et ce, afin de