L’orientation vers l’économie de rente engage des processus de développement pour certains pays, mais pour d’autres elle représente la stagnation voire la régression.
Dans quelles mesures l’économie de rente contribue au développement, peut-elle assurer une croissance économique durable et prêtre l’insertion dans la mondialisation ?

I. Omniprésence de l’économie de rente
L’économie de rente caractérise un etat dont l’essentiel des revenus provient de rentrées financières externes, résultat de l’exportation de produits primaires sans valeur ajoutée.

A. L’héritage historique
Plusieurs types de rentes : épices, or, esclaves. Elle est bénéfique aux chefs d’états africains mais aussi aux états européens qui contrôlaient cette économie jusqu’au 19e s.
1. Les effets de la colonisation directe
Politique économique de l’Europe fondée sur l’exploitation de l’Afrique et du MO. Les métropoles contrôlent l’économie des colonies dans une économie « captive ». Au Maghreb on exporte des agrumes, au Nigeria des palmiers à huile, en Côte d’Ivoire le caco et le café. Au début de la colonisation il n’y a pas beaucoup d’activités minières. A partir du 20e on commence à exploiter les sous-sols pour les minerais mais aussi pour le pétrole.

2. L’insertion dans une logique d’internationalisation et de développement
a) Le temps du pétrole et des ressources stratégiques
Il y a un partage des ressources pétrolières dès le début de son exploitation au MO. Avant la 2e GM, commence l’exploitation massive de cette ressource, exploitation qui sert aux économies engagées dans la 2e révolution industrielle. C’est alors que commence l’exploitation massive des ressources du Golfe.
Dans les 50’ eu jusqu’au 80’, il y a un grand boom dans l’exploitation de matières 1eres dans une logique de GF. On exploite le fer en Mauritanie, les diamants au Congo, le cuivre en Namibie et l’uranium au Niger et au Gabon.
2. Les choix des états indépendants lors des années 1960
Les nouveaux états recourent à