Economie de stalinne
La Russie est alors le premier pays producteur et exportateur de céréales, en bonne place pour d'autres produits (lin, bétail...). Pourtant, la production reste médiocre au regard de l'importance de la population et de la superficie. Les rendements à l'hectare sont faibles, à peine plus de la moitié de ceux des pays occidentaux.
Malgré les progrès industriels, l'économie dans son ensemble reste archaïque[1], et reste loin derrière celle des pays industrialisés. La valeur de la production industrielle est en 1913 deux fois et demi inférieure à celle de la France, six fois moins que celle de l'Allemagne, ou quatorze fois moins que celle des États-Unis[2]. Le pays produit 16 fois moins de charbon que les États-Unis, neuf fois moins que la Grande-Bretagne, six fois moins que l'Allemagne.
La pénurie de transport paralyse toute tentative de modernisation économique[3]. Pour cent kilomètres carrés, l'Allemagne dispose de 11 km de voies ferrées, la France d'environ 8 à 9 km et la Russie (Sibérie exclue) de 400 m.
Le PIB par habitant est alors inférieur à celui de la Hongrie ou de l'Espagne de l'époque, et environ un quart de celui des États-Unis[4].
Surtout, le pays est dominé par les capitaux étrangers bien que ceux-ci soient en recul relatif; en 1914, le capital russe contrôle 51 % de l’économie nationale contre 35 % en 1905. Les seuls capitaux français possèdent 60 % de la production russe de fonte, 51 % de celle de charbon, 55 % des banques de Petrograd.
L’organisation économique[modifier]L'économie soviétique était gérée par le Gosplan (la Commission de Planification d'État), la Gosbank (la Banque d'État) et le Gossnab (Commission d'État pour la fourniture en Matériaux et Équipements).
Le Gosplan[modifier]Combinant