Economie de l'italie
Les grandes organisations criminelles comme la mafia sicilienne, la camorra napolitaine et la ndrangheta calabraise pratiquent l'extorsion de fonds, le trafic de stupéfiants, de cigarettes, d'armes, les paris clandestins et l'usure. Selon certaines estimations, 80 % des entreprises siciliennes subissent le racket de la mafia. Ceci pèse sur l'économie du Mezzogiorno (le sud de la péninsule). Les investisseurs italiens ou internationaux hésitent en effet à s'installer dans cette zone. Néanmoins, les commerçants de Palerme ont décidé de se rebeller contre les pratiques d'extorsions. Ces organisations, pour blanchir l'argent sale, ont tendance à investir dans des activités économiques légales dans les régions riches du nord et du centre de l'Italie ou à l'étranger (notamment en Suisse et en Allemagne), mais l'emprise mafieuse qui s'exerce notamment à travers le racket n'existe véritablement que dans les régions d'où sont originaires les clans, c'est-à-dire à Naples, en Calabre et en Sicile.
De ce fait, la plupart des entreprises ainsi que les réseaux de PME dynamiques sont implantés dans centre et le nord ou dans les régions méridionales qui échappent à l'emprise de la mafia comme la Basilicate ou la
d’échelle et la productivité par salarié sont moindres et elles ne peuvent donc pas investir suffisamment du fait de leurs difficultés de financement. De plus, le capitalisme familial occupe encore une grande place en Italie. Or celui-ci se caractérise par une forte méfiance et une forte opacité vis-à-vis des investisseurs institutionnels ce qui retarde la nécessaire modernisation de ces PME qui ne sont donc plus assez compétitives pour faire face à la concurrence internationale.
Le modèle de production italien par districts industriels, autrefois enviés par de nombreux pays, est partiellement