economie du monde
14/03/2013 - Le marché des agences événementielles est devenu encore plus concurrentiel, alors que les budgets moyens sont en baisse. Un des espoirs du secteur réside dans les opérations qui mêlent production de contenus et d’événements.
En ce début de printemps 2013, la communication événementielle est dans une situation paradoxale. Elle n'a sans doute jamais intéressé autant d'agences, toutes spécialités confondues, et pourtant son potentiel se contracte. « En France, la communication événementielle n'est pas un marché de croissance, mais de bataille », explique Julien Carette, président de Havas Events. De fait, sur ce marché, les compétitions sont quasi permanentes, les annonceurs recourant très peu aux contrats annuels.
Peu ou prou, le marché français de la communication événementielle est estimé à environ 15% des dépenses hors média des annonceurs, soit un chiffre d'affaires global aux alentours de 2,5 milliards d'euros [CONFIRMATION FRANCEPUB EN ATTENTE] pour l'année 2012. La dernière étude en date de l'Anaé (Association des agences de communication événementielle) avait établi les chiffres d'affaires des années 2009 et 2010 à quelque 2,02 milliards d'euros (lire Stratégies n°1666 du 16/2/2012), soit une chute de 13,5% par rapport à l'année 2008. « Depuis 2010, il n'y a pas de décrue forte, assure Franck Louvrier, président de l'agence Publicis Events. En outre, le modèle du low cost a pénétré l'activité événementielle, sous l'influence des directions des achats. »
Même si elle souffre moins que d'autres disciplines de la communication, sa santé n'est pas étincelante. « Le marché de l'événementiel se porte moyennement bien, constate Julien Carette. On observe une réduction de l'activité en valeur, mais pas en volume. » La diminution n'est pas négligeable. « En valeur, tous les budgets ont baissé de 10% à 30%, relève Cyril Giorgini, PDG d'Auditoire (groupe TBWA). Les annonceurs nous demandent de faire mieux avec