Economie du travail
En septembre 2008, la banque Lehman Brothers s'effondrait de l'autre côté de l'Atlantique et donnait le véritable coup d'envoi de la crise économique. Depuis cette date, l'emploi est en première ligne et n'a cessé de souffrir aux quatre coins du globe. La France ne fait pas exception. Le chômage en France affiche pour ce trimestre un taux de 9.1%, soit 2.58 millions de personnes sont concernées. Le Pole emploi définit le chômage par le biais des demandes d’emploi en fin de moi, c'est-à-dire par « les personnes sans emploi, disponibles pour en occuper un, et qui ont fait la démarche pour s’inscrire au Pole emploi ». Cette fièvre du marché du travail nous pousse à se questionner sur les causes de son état : qui a donc fait les frais de la crise ? Comment peut-on expliquer l’explosion des chômeurs sur le marché depuis quelques années ?
Nous allons dans un premier temps expliquer ce chômage comme un fait provoqué par les mesures gouvernementales, puis dans un second temps nous étudierons les autres aspects qui ont provoqué cette crise au niveau de l’emploi sur le marché.
Tout d’abord, le recul de l’âge de la retraite prévu par le gouvernement a tendance a favoriser le chômage en bloquant l’accès à un emploi pour les jeunes entrant dans le marché du travail. Ainsi en allongeant la période d’activité des seniors, les jeunes sont touchés par le chômage. En effet, le pourcentage des jeunes (moins de 25 ans) inscrits au pole emploi est de 15%, alors qu’il ne représente qu’un dixième de la population active en France (selon Alternatives Economiques). Nous remarquons également un paradoxe : quand bien même le taux d’activité des seniors augmenterait, ceux-ci feraient face à un marché du travail qui les exclut. En effet, le taux de chômage des seniors (50 ans et plus) est l’un des plus élevé parmi les économies développées, soit une augmentation de 58% depuis l’année 2008 concernant le nombre d’inscrits à Pole emploi. L’explication usuelle fait