Economie echelle
Pour une entreprise, le phénomène d’économie d’échelle est donc caractérisé par une baisse de la courbe de « coût moyen à long terme », une « déséconomie d’échelle » correspondant à l’augmentation de ce coût moyen.
On distingue la notion d’économie d’échelle de celle de rendement d’échelle qui est cependant assez proche : si l’économie d’échelle prend en compte la mesure des coûts de production unitaires, les rendements d’échelle s’évaluent sur la base du volume des « facteurs de production » (capital, travail) mis en œuvre pour obtenir des produits.
Les économies d’échelle caractérisent l’industrie et une partie des services.
La présence de coûts fixes initiaux (acquisition d’un siège social ou d’un équipement industriel) explique qu’en accroissant le volume de sa production, une entreprise industrielle comme un constructeur automobile pourra répartir ses coûts fixes sur davantage de produits qui connaîtront peu à peu une baisse de leur coût unitaire.
Pour la banque, le commerce en libre service ou les transports, le coût unitaire tend à diminuer au fur et à mesure que le nombre de clients s’accroît et que les opérations deviennent plus répétitives.
On peut distinguer les économies d’échelle obtenues par rapport au seul coût de production (baisse du coût unitaire des produits par rapport aux quantités produites) des économies d’échelle obtenues par rapport au coût de revient (baisse du coût unitaire des produits par rapport aux quantités vendues).
Cette distinction permet notamment d’évaluer les bénéfices et le prix des actions strictement commerciales ou de marketing que réalise une entreprise pour augmenter l’efficience de ses activités.
Intimement liées à la nature de la croissance économique et à celle du capitalisme, les économies d’échelle sont