Economie industrielle
L’approche contractuelle de la firme
I La question de la firme capitaliste
En situation de concurrence pure et parfaite, l’entreprise transforme mécaniquement les facteurs de production (matières premières, capital et travail) en un produit fini. C’est en remettant en cause les hypothèses de ce modèle qui donne une image complètement passive de la firme que vont se développer les théories contemporaines de l’entreprise.
Berle et Means vont ainsi s'intéresser aux buts poursuivis par la firme. Selon eux, l’entreprise moderne se caractérise par la séparation entre les propriétaires de la firme et ceux qui la dirigent au quotidien, les managers, dont les objectifs peuvent différer : maximisation du profit pour les actionnaires contre maximisation de la taille de la firme pour les autres c'est-à-dire obtention de la rémunération (revenu) la plus importante possible, recherche du pouvoir, recherche de reconnaissance (prestige), recherche de la sécurité.
W.J.BAUMOL avance alors l’idée que les managers recherchent avant tout la maximisation du chiffre d’affaire permettant le développement de l’entreprise au détriment de la maximisation du profit
Pour WILLIAMSON, certaines dépenses de l’entreprise vont s’en trouver augmenter : des dépenses de personnels administratifs (statut, position), des avantages en nature (bureau luxueux, voitures), et des investissements discrétionnaires (décisions prises dans le but de renforcer sa position.
-1972 : Alchian et Demetz, Production, information costs and économic organization
D’après Alchian et Demetz la maximisation donne la règle d’égalisation entre l’apport marginal du facteur et son prix. Le manager évalue et rémunère le travail à son activité grâce à une évaluation de la productivité individuelle. Cependant Il est difficile d’évaluer le travail individuel.
Le travailler en équipe apporte une productivité supplémentaire même s’il peut y’avoir des passagers clandestins (modèle du tire au flanc) c’est-à-dire