Economie internationam
Première partie : L’échange international et les avantages comparatifs
D’après la théorie des avantages comparatifs, l’ouverture apporte des gains à tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. Cette analyse repose sur le coûts en travail, mais sa portée dépasse ce cadre strict. Les diverse méthodes statistiques de repérage des spécialisation permettent de caractériser les avantages à l’échange des nations. La concrétisation de ces avantages par le commerce suppose une capacité d’adaptation que certains pays ne possèdent insuffisamment.
CHAPITRE 1- Le principe des avantages comparatifs
Exposé au 19ème siècle par l’économiste classique David RICARDO, le principe des avantages comparatifs vise à démontrer la supériorité du libre-échange sur l’autarcie. Il s’énonce ainsi : Les pays sont gagnants à l’échange s’ils se spécialisent dans la production du ou des biens qui supportent le ou les coûts de production relatifs les plus faibles et s’ils importent le ou les biens qui supportent les coûts de production relatifs les plus élevés.
Ce résultat peut être montré à partir de l’exemple de deux pays produisant deux biens.
I- Coûts en travail et spécialisations
Supposons que deux pays, notés A et B, produisent deux biens, le blé et les voitures, grâce à un seul facteur primaire, le travail. Ce dernier circule librement entre la branche « blé » et la branche « voiture », à l’intérieur de chaque pays, mais ne franchit jamais la frontière pour aller dans l’autre pays. Les besoins unitaires en travail (ou coûts unitaires) diffèrent dans chaque pays, en raison de technologies différentes et/ou d’avantages naturels différents (climat, qualité des sols, etc.). On suppose que le nombre d’unités de travail nécessaires à la production d’une unité de bien est plus faible, dans les deux branches, dans le pays A. Celui-ci dispose donc d’avantages absolus par rapport à B, ce qui pourrait conduire à conclure que les pays A doit