ECONOMIE

Lionel Jospin a mis en place le conseil d’analyse économique. « La crise des subprimes est classique dans son point de départ : la chute des prix des logements aux Etats-Unis. Cela se généralise, comme en France où les prix baissent en province et stagnent en région parisienne. Une crise de l’immobilier avait déjà frappé le tiers des prix au début des années 90 en France. Beaucoup d’agents économiques s’étaient endettés du fait d’un taux d’inflation important entre 13 et 14%, aujourd’hui l’inflation est plus basse mais la situation est plus complexe avec des crédits hypothécaires qui sont durs à renégocier. L’hypothèque est une garantie, une sûreté proposée au créancier pour le protéger en cas d’insolvabilité du débiteur. On accorde un crédit (credo : croire en latin) que si l’on a confiance. Le créancier dispose d’un droit de gage général sur l’ensemble des biens du débiteur, il peut vendre l’ensemble de ses biens pour être désintéressé.
Action oblique : Non remboursement de la part d’une personne qui loue un bien, on va congeler les loyers reçus à partir du studio.
Action paulienne : On a créance sur quelqu’un, la personne va s’appauvrir volontairement : Annulation d’un acte qui aurait été consentie.
Certains créanciers disposent de sûretés. C’est le cas de la caution pour un appartement (sûreté personnelle), mais il y aussi des sûretés réelles, telles que le gage (meuble), le nantissement (commerce) et l’hypothèque (immobilier). La sûreté réelle confère un droit de suite et un droit de préférence. La banque si elle accorde un prêt, prend le bien financé à partir de ce prêt en garantie. La banque peut ainsi prendre une garantie sous forme d’hypothèque dans le cas d’un crédit pour l’achat d’un bien immobilier. On procède concrètement à l’inscription de l’hypothèque sur le registre des hypothèques. La crise des subprimes est liée à ce type de crédits hypothécaires. La banque a un droit de suite, elle peut saisir le bien peu importe dans quelles