Economie ouverte
Par opposition, une économie dite « fermée » réalise peu d’échanges avec les autres pays. Tel était par exemple le cas, avant la chute du mur de Berlin, des pays de l’ancien « Bloc de l’Est » (URSS, etc.).
Dans le contexte de la mondialisation, une ouverture croissante de toutes les économies nationales est à l’œuvre depuis de nombreuses années, et partant la dépendance croissante de nombreuses économies à la conjoncture mondiale, ainsi qu’une sensibilité accrue aux mouvements internationaux de prix.
Il semble cependant démontré que l’ouverture d’une économie nationale est en général favorable à sa croissance économique.
Structurellement, l’ouverture commerciale semble d’autre part proportionnelle à la taille (population et dimension) d’une économie nationale. Ainsi l’étendue de la demande interne (taille du marché national) permet de concilier diversification de la production et compétitivité, le recours à l’échange international s’en trouvant réduit.
De même et a priori, plus l’étendue géographique d’un pays est vaste, plus il y a de chances pour que ses ressources minérales et énergétiques soient importantes, ce qui rend moins impératif l’échange international.
Ces données structurelles semblent s’appliquer au degré d’ouverture de différents pays du monde. Ainsi le pourcentage des exportations rapportées au PIB est-il en 2008 d’environ 15 % pour les Etats-Unis, 30 % pour le Royaume-Uni et pour la France, 70 % pour les Pays-Bas, ou encore 87 % pour la Belgique.
Ce ratio (équivalent du « coefficient d’ouverture », puisque exportations et importations suivent à long terme la même évolution) présente cependant un