Economie souterraine au maroc
Le taux de chômage au Maroc est principalement estimatif, il varie entre 9 % selon les chiffres officiels (HCP, ministère du Travail) et 15 % selon des sondages indépendants. petites entreprises familiales ou personnelles, des gardiens de voiture, les femmes de ménage, les concierges, les vendeurs ambulants, les vendeurs sur le trottoir, le commerce illégal des produits de contrebande et de cigarettes, la mendicité, le transport clandestin
Il en est de même du travail de milliers d’enfants de moins de 15 ans dans des ateliers exerçant dans les secteurs de l’artisanat, de la menuiserie, de la mécanique, de la peinture, de l’alimentation, etc. Aussi, un nombre indéfini de « petites bonnes » poussées par leurs familles pauvres à travailler dans les ménages à moins de 500 dirhams (50 euros) par mois, exploitées 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et démunies de toute protection sociale.
Le marché de l’emploi au Maroc subit un désordre dans la répartition des revenus et un manque de contrôle de l’État, l’écart entre le salaire minimum garanti par l’État (2 000 dirhams : 200 euros) et celui du ministre (70 000 dirhams : 7 000 euros) est exorbitant, soit 37 fois le salaire minimum
Le phénomène de trafic de drogue au Maroc est d’autant plus inquiétant que le royaume est le plus grand producteur mondial de cannabis. Selon le Rapport mondial sur les drogues 2004 de l'ONU, sa culture représentait 0,57 % du PIB national en 200259.
Le chiffre le plus étonnant est celui du chiffre d’affaires du marché du haschisch qui est évalué à 10 milliards d’euros. Aussi, 88 % du kif en circulation en Europeprovient du Maroc ainsi il serait le premier pays exportateur de drogue au monde[réf. nécessaire].
Le chanvre consommé en Europe est issu à hauteur de 88 %60 de la région du Rif, une région montagneuse située dans le nord du Maroc, aux