Economie soutrerraine en france
Les pays, aujourd’hui, ont effectivement recours à ce qu’on appelle comptabilité nationale qui permet au pays d’avoir une meilleure estimation de sa production et peut par la même occasion se tenir au courant des régressions ou au contraire des bonnes évolutions de son économie. Néanmoins, il existe un secteur très actif de l’économie, très souvent délaissé, qui est l’économie souterraine aussi communément appelée économie « au noir ». Cette économie suscite la curiosité depuis toujours. Aussi l’économiste Cowell a dit en 1987 « Tout comme la pornographie, l’économie souterraine semble susciter un mélange d’indignation, de curiosité coupable et de et d’admiration incrédule. C’es un sujet à propos duquel on connaît peu, mais on suspecte beaucoup ».
Bien que l’on ne s’intéresse à ce secteur que depuis peu, le phénomène, lui, ne date pas d’hier.
L’économie souterraine date des premières tentatives d’organisations sociales des échanges marchands régulés par des règles plus ou moins contraignantes. D’ailleurs, Sédillot explique, dans son ouvrage Histoire Des Marchés Noires, que déjà dix milles ans avant J-C des fraudes fiscales avaient été observées dans la Chine ancienne. L’économie au noir résulte de l’envie des Hommes de contourner les lois et institutions imposées par l’Etat sur les différents échanges effectués. L’économie souterraine s’amplifie dans le temps conformément aux restrictions et aux taxes imposées par l’état.
L’économie souterraine soulève un problème d’injustice sociale. Les personnes participant à l’économie souterraine s’acquittent des contraintes fiscales tout en profitant de services publics. Ainsi, le principe d’équité horizontal, selon lequel des