Economie
1. La révolution comportementaliste en relations internationales
2. L’irruption du structuralisme (Kennett Waltz)
3. Le retour des préoccupations méthodologiques à la fin des années 1990 en relations internationales
4. La nouvelle phénoménologie du monde de la sécurité
5. La nouvelle grammaire de la guerre
6. Les origines de la sécurité globale
7. Les bases de données
8. Les problèmes épistémologiques de la modélisation
9. Le modèle de Ted Gurr
10. Le modèle de Brecher
QUESTION 1
La révolution comportementaliste en relations internationales
INTRODUCTION
L’approche méthodologique a longtemps était mise de côté en relations internationales. L’impossibilité de s’accorder sur une théorie a conduit à rendre impossible le recours à des instruments spécifiques, des méthodes. Les théories de l’international ne permettent pas de transmettre le savoir car elles sont trop éparses, réparties dans diverses écoles.
Dans les années 60, on a une quête d’amélioration des instruments. On assiste à un débat : opposition entre empiristes et comportementalistes.
THEORIE EMPIRISTE
Raymond ARON dans un article de 1967 (« Qu’est-ce qu’une théorie des relations internationales? » - Revue française de science politique) soutient que l’on ne peut pas avoir d’approche théorique de l’international. Aron a eu du mal à l’accepter. Il ne faisait pas de réelle distinction entre la question de la théorie et celle des méthodes.
Aron trouve 6 raisons liées à des interrogations méthodologiques :
1- L’interpénétration des facteurs internes et externes : Il y a beaucoup trop de facteurs qui jouent à l’intérieur et à l’extérieur. Une discipline pour exister doit définir un cadre qu’elle étudie, or là ce n’est pas possible
2- Le trop grand nombre d’intérêts à agir : La multiplicité des facteurs et des mobiles à l’international. Il y a des éléments matériels (âmes, territoires). Mais on ne mène pas des politiques en fonction de