L'acte d'offrir est profondément implanté dans nos mœurs, même si cet acte est supposé être une expression de nos sentiments, il comporte des autres valeurs et idées qui ne sont pas nécessairement d'un ordre affectif. Pierre-Marie Martin, dans l'article "Éloge du cadeau" montre le rapport entre la valeur symbolique et la valeur marchande du cadeau et souligne ainsi que celui-ci peut modifier nos relations sociales. En outre, l'article d'Anne Monjaret, "L'argent des cadeaux", découvre que le prix des présents doit respecter une règle de réciprocité si on ne veut pas compromettre nos relations. Dans son œuvre "La Place", Annie Ernaux fait apparaître les implications affectives de réussir un cadeau et la caricature de Hubert Blatz Le Cadeau, laisse entendre l'importance de la réciprocité et de la personnalité. Tous les documents montrent l'existence et les risques du "cadeau-devoir".Il est évident que dans l'acte de faire un cadeau il existe une valeur symbolique: tous les objets qu'on offre ont une valeur marchande qui est normalement proportionnelle à sa valeur affective. L'importance du lien entre le donateur et le bénéficiaire ainsi que l'investissement de celui-là se mettent en évidence au moment de faire un cadeau, donc le prix est aussi une manière de montrer la position sociale du donateur.Anne Monjaret ajoute qu'il existe un "accord de compromis" entre les deux personnes, produit du travail et du temps investis par le donateur, qui fortifie la relation. Hubert Blaz, dans sa caricature "Le Cadeau" nous rappelle d'une manière humoristique comment la personnalité des deux personnes augmente la valeur symbolique d'autant plus qu'elle joue une place importante dans l'élection du présent.Faire des cadeaux peut être une source de plaisir parce que cet acte, chargé de symboliques, nous insait dans notre réalité culturelle. La préparation et l'ambiance sont aussi importantes pour réussir un cadeau. Annie Ernaux, dans son roman "La Place" met en évidence l'impact