Economie
Le roi d'Espagne Philippe II pratiquait beaucoup la dévotion du Rosaire, à laquelle il attribuait sa victoire contre les musulmans lors de la bataille de Lépante (1571). À la suite de cette victoire, attribuée à l'intercession de la Vierge, la fête de Notre-Dame de la Victoire fut localement fixée au 7 octobre, date anniversaire de la bataille de Lépante. En 1716, Clément XII l'étendit à toute l'église catholique en la fixant le premier dimanche d'octobre et le pape saint Pie X en fixa à nouveau la date au 7 octobre en 1913. Cette fête se nomme à présent « Notre-Dame du Rosaire » depuis 1969 (elle s'appelait auparavant fête du Saint-Rosaire)1.
Selon la tradition, c'est saint Dominique qui a reçu le Rosaire des mains de la Vierge Marie2.
Historiquement, la dévotion au Rosaire est constatée à partir du XIIIe siècle, les Frères convers et les religieuses ne sachant pas lire ni écrire prirent l'habitude de témoigner de leur dévotion en récitant trois groupes de Pater et d' Ave comme dans les Psaumes. « Le rosaire, c'est la liturgie du pauvre » a écrit Sylvie Germain dans "Songes du Temps". Saluer Marie 50 fois, c'était lui offrir une couronne de fleurs, c'est-à-dire un "petit chapeau", un "chapelet". Le mot "rosaire", quant à lui, désignait au Moyen Âge une collection de textes sacrés.
Ainsi l'ordre des Prêcheurs (ou dominicains) répandit-il son usage qui consiste en un exercice de méditation simple sur les épisodes importants de la vie de Jésus-Christ au travers du regard marial.
La pratique du rosaire a été très populaire au point qu'une fête Notre-Dame du Rosaire a été instaurée le 7 octobre dans le calendrier liturgique catholique à l'initiative du pape dominicain Pie V en 1571, au lendemain de la bataille de Lépante, avant que le mois d'octobre entier ne lui soit ensuite consacré en 1886 par Léon