economy
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Le management est ainsi, avant tout, un processus qui permet, en tenant compte des ressources disponibles, d’éclairer les choix possibles, de prendre les décisions, d’engager les actions nécessaires afin de contrôler et d’évaluer leurs réalisations. Plusieurs auteurs (Thiétart 1980 ; Hermel, 1988) ont également présenté le management comme la manière de piloter une organisation. Cette vision permet d’identifier clairement des caractéristiques essentielles du management communes à toute organisation publique, commerciale ou associative : des principes, des méthodes et des instruments. Cela signifie qu’à la limite, dans une organisation où il n’y aurait pas de système formel de management (pas d’organigramme, pas de contrat de travail, pas de professionnel rémunéré, pas de comptabilité analytique…), on pourrait parler d’un « bon » management à partir du moment où les responsables feraient partager une très forte orientation vers l’action, où ils auraient des objectifs clairs et mobiliseraient les personnes vers l’atteinte de ces objectifs. Le management est donc fondamentalement dans sa conception un acte, un art diront certains (Crozier, 1988 ; Rochet, 1991), dont les outils ne sont et ne restent que les supports.
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C’est pourquoi, « les méthodes ou les outils du management n’ont pas de finalité en eux-mêmes. Ils peuvent plus ou moins s’adapter à des objectifs opposés » (Orange, 2002). Cette conception du management en tant que processus voire « art pratique » (Padioleau, 2004, 12) apparaît essentielle.
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Au cours des années 1980, les secteurs public