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EEn pied de machine ou sur une ligne de fabrication, chercher un synoptique de supervision, lancer un ordre de fabrication ou valider une procédure, le simple fait de toucher avec son doigt l’écran tactile d’un PC est devenu un geste presque banal. Il est vrai que l’attrait de ce type d’écran est indéniable : quoi de plus naturel en effet que de désigner du doigt ce que l’on souhaite, de toucher ce que l’on veut. Pas de souris, pas de clavier, pas de commandes à retenir : devant soi, un écran avec des icônes qui explicitent directement leur fonction. Le doigt touche l’écran, l’action se déclenche. Rien de plus simple. Intuitif, précis, spécifiquement adapté au poste pour lequel il est installé, l’écran tactile a donc de quoi séduire nombre d’utilisateurs. Mais, lorsque l’on parle «écran tactile», on désigne rarement la technologie qu’il y a derrière. Il en existe plusieurs, aux caractéristiques techniques très différentes, plus ou moins adaptées aux contraintes propres des applications industrielles. Le principe de ces technologies est cependant identique : l’écran est divisé en une série de petites surfaces identiques, dûment repérées dans l’espace. En d’autres termes, il s’agit de créer une grille virtuelle prédéterminée, positionnée devant l’écran de manière transparente pour l’utilisateur. Comment y parvenir ? Quatre grandes technologies se partagent le marché : le capacitif, le résistif, l’infrarouge et les ondes de surface.
Une revue de détail s’impose.
La technologie capacitive
C’est la plus ancienne des technologies d’écran tactile. Elle consiste à rajouter un revêtement conducteur métallique sur la surface de verre d’un écran classique. Une tension est ensuite appliquée, aux quatre coins de ce revêtement.
Lorsque l’écran est au repos (personne ne le touche), un champ électrique uniforme existe sur la surface conductrice. Lorsqu’il touche l’écran, l’utilisateur devient lui-même une partie du circuit